Kalanchoe tomentosa
Kalanchoe tomentosa

Kalanchoe tomentosa

    EXPOSITION

    Le Kalanchoe tomentosa a besoin de lumière et pourra être mis en plein soleil à condition de l'y acclimater progressivement. Commence par le mettre au soleil quelques heures dans la journée pour démarrer.

    ARROSAGE

    Comme toutes les plantes grasses, le Kalanchoe tomentosa préfère mille fois la sécheresse aux environnements humides ! Arrose-le 2 fois par mois toute l'année et 1 fois par mois en hiver. Bon à savoir : un trop-plein d’eau l’a fait pourrir à vitesse éclair, de même que de mouiller les feuilles lors de l’arrosage ! De plus, la plupart des rosettes sont aussi larges voire plus larges que leur pot, et ne laisse aucun accès au terreau, ce qui rend l’arrosage difficile. Le mieux, c’est alors de l’arroser par bassinage (par en dessous, en posant le pot dans un récipient rempli d’eau). 

    REMPOTAGE

    Le  Kalanchoe tomentosa préfère être serré dans son pot, un rempotage tous les 3 ans sera suffisant. Choisis un pot de 3 à 5 cm max, de plus que le diamètre du pot initial. Utilise un terreau Cactus & Plantes Grasses ou un mélange de terreau, sable et de pouzzolane (à parts égales). Bien qu'il soit possible de rempoter toute l'année en intérieur, évite si possible de le faire l'hiver (période de repos pour les plantes).

     

    ENGRAIS

    Donne un coup de boost à ton Kalanchoe tomentosa, en utilisant un engrais NATUREL spécial Plantes grasses, liquide ou en granules, de mars à novembre, 1 x par mois.

     

    Nom scientifique : Kalanchoe tomentosa
    Nom commun : Kalanchoé
    Famille : Crassulaceés
    Origine : Afrique et Madagascar
    Emplacement : Intérieur

    Toxicité : Toxique par ingestion

    On compte 150 variétés de Kalanchoe, parmi lesquelles on retrouve des vivaces succulentes, des arbustes, et même des grimpantes. Kalanchoe tomentosa est une vivace qu’on sort lors des beaux jours (à rentrer dès que le thermomètre affiche 10°C). Son port en rosette s’étale au fur et à mesure de l’apparition des rejets. Ses feuilles sont d’un vert pâle légèrement poilues - ce qui lui vaut son nom tomentosa = tomenteux = poilu.

    TA PLANTE AU QUOTIDIEN

    Quand on arrose une plante d’intérieur, on n’y va pas à coup de cuillère à café, il faut y aller franchement. Pourquoi ? Parce que sinon tu vas uniquement arroser la terre en surface et ton eau n’atteindra jamais les racines. De plus, tu vas devoir arroser ta plante toutes les 3 minutes car la terre sera trop vite sèche… particulièrement l’hiver avec le chauffage.

    Pour être sûr·e de bien arroser ta plante, l’astuce c’est de voir l’eau sortir des trous qui se trouvent sous ton pot. Et là tu vas nous dire “oui mais du coup ça va mettre de l’eau partout ? Et mon parquet pointe de Hongrie ?“ Pas de panique, il te suffit de mettre une magnifique coupelle dessous ou une vieille assiette de ta Grand-mère qui traîne dans ton placard.

    Une fois arrosée abondamment, laisse l’eau s’écouler dans la coupelle et ta plante boire pendant 20 minutes puis vide la coupelle s’il y a encore beaucoup d’eau.

    Pour l’aficionado de la plante qui sommeille en toi, et qui commence à avoir une belle jungle à la maison, l’astuce pratique c’est de prendre toutes tes plantes et de les mettre dans l’évier, sous la douche ou dans la baignoire. Tu pourras ainsi aller plus vite, être sûr·e de bien les arroser et laisser tranquillement l’eau s’écouler pour ensuite les replacer.

    Pour certaines plantes qui n’aiment pas avoir de l’eau sur leurs feuilles ou pour lesquelles il est tout simplement impossible de les arroser par le dessus, comme les cactus, succulentes… il faudra alors les arroser par bassinage. Quésaco ? Cette technique consiste à faire prendre un bain à tes plantes en laissant tremper la base de leurs pots dans l’eau pendant 15 minutes. L’eau sera ainsi absorbée par capillarité.

    Pour la fréquence d’arrosage, il n’y a pas vraiment de règles précises, ça va dépendre de comment tu chauffes chez toi… mais globalement pour la plupart des plantes d’intérieur arroses 1 fois toutes les semaines et en hiver passes à une fois tous les 10-15 jours.

    Exception faite pour les cactus qu’il faut arroser 1 fois par mois et ne pas leur donner une goutte d’eau l’hiver. Oui tu as bien lu PAS UNE GOUTTE. Le sur-arrosage est le principal responsable de la mort des cactus. (RIP)

    Attention donc de ne pas confondre trop d’amour avec trop d’eau !


    Attention petit scarabée ! Quand on parle de lumière pour les plantes d’intérieur, on parle bien de lumière NATURELLE. Pas question donc de torturer ta plante en la mettant dans une salle de bain sans fenêtres. La pauvre n’y survivrait pas !

    Globalement les plantes d’intérieur ont besoin de lumière mais sans soleil direct (en tout cas pas plus de 3 ou 4h dans une journée) au risque d’attraper de sérieux coups de soleil.

    Si tes plantes n’ont pas assez de lumière tu vas vite t’en rendre compte, elles ne mourront peut-être pas mais elles arrêteront de pousser et/ou végéteront. Elles peuvent devenir chétives et produiront des feuilles plus petites et décolorées par perte de la chlorophylle, c’est ce qu’on appelle l’étiolement (merci Jamy !).

    Si au contraire, tu as exposé tes plantes à des rayons de soleil direct, attention aux brûlures ! Même pour les cactus et succulentes, si tu les y exposes ponctuellement, ils n’auront pas l’habitude et apprécieront moyennement ce bain de soleil soudain. La solution ? Le faire de manière progressive et pendant le printemps, le soleil étant plus doux qu’en été.

    Pour finir les plantes poussent vers la lumière, donc n’hésite pas à tourner tes plantes en fonction de celle-ci pour qu’elles aient une forme homogène.

    “Et en hiver, on fait comment ?” nous diras-tu, et à raison, car l’hiver le spectre lumineux baisse fortement. Eh bien, l’astuce pour ne pas voir tes plantes tirer la gueule c’est de les rapprocher de la fenêtre (mais attention toujours loin du radiateur !!!). Oui, c’est relou, on sait, mais changement de saison implique aussi changement de décor.

    N’oublie pas, les plantes sont des êtres vivants, qui ont tout comme toi besoin de lumière pour vivre (ou au moins pour grandir et avoir une dégaine stylée).


    Les plantes d’intérieur sont frileuses ! En dessous de 15°C c’est critique pour tes plantes. Rien d’étonnant quand on sait que dans leur habitat naturel elles vivent dans des températures tropicales, douces et parfois même chaudes !

    Il est donc important que tu maintiennes un environnement qui s’en approche dans ton intérieur. Bon rassure-toi on ne va pas te demander de recréer le climat d’une forêt tropicale chez toi (rassuré·e ?!).

    La plupart des plantes d’intérieur s’acclimatent bien dans un lieu où la température est entre 18 et 20°C ce qui est le cas dans la plupart de nos appartements et maisons. Il faut juste éviter au maximum les courants d’air, les changements de température trop brutaux et la proximité avec un chauffage en hiver qui assèche l’air ambiant.

    Autre point important : il faut veiller à bien aérer ton intérieur car une atmosphère trop confinée favorise l’apparition de maladies sur les plantes. Une fois que tous ces éléments sont réunis tes plantes nageront dans le bonheur le plus complet !


    Les cactus sont des plantes très anciennes. Au cours de leur évolution, elles ont été soumises à de longues périodes de sécheresse. Et au fil du temps, les épines ont remplacé… les feuilles ! Cela dans le but de diminuer l’évapotranspiration et de mieux stocker l’eau.

    Certains scientifiques pensent que les épines sont une forme évoluée des feuilles et d’autres pensent que ce sont simplement les nervures des feuilles qui ont survécu et se sont transformées en épines. C’était la minute “savoirs botaniques” (tu nous diras merci à ta prochaine partie de Trivial Pursuit) ! Maintenant, venons-en au fait.

    Ton cactus devient tout noir ? Non il n’est pas malade, il a juste eu un trop plein d’eau, parce qu’en vrai, les cactus ne s’arrosent pas l’hiver (si, si, on te le jure). Pourquoi ? La luminosité est trop faible et les températures trop basses. Résultat, les cactus stoppent net leur croissance. On dit alors qu’ils passent en « dormance ». Pas besoin de recharger les batteries quand on a cessé toute activité ! Continuer de les arroser pendant cette période risque de les faire pourrir, et donc mourir. Alors on opte pour le zéro goutte en hiver ! ZÉRO GOUTTE !

    Question lumière, rien ne change ! Les cactus en ont et en auront toujours besoin. Évidemment en hiver, le soleil, c’est compliqué… Mais pas d’inquiétude, ils se contentent très bien d’une bonne lumière indirecte (MINIMUM 4h par jour).

    Dernière astuce ? En hiver, place tes cactus dans une pièce NON CHAUFFÉE. Ou alors (très) loin du radiateur. Le chauffage chasse l’humidité et fait sécher la terre plus rapidement ! Déjà qu’on ne les arrose pas, on ne va pas en plus les assécher. Ainsi, tu pourras peut-être (je dis bien peut-être, ne t’emballes pas), voir ton cactus fleurir aux beaux jours.


    Tu vas dans l’une de nos Jardineries ou à un de nos événements. T’achètes une plante, tu rentres chez toi. Et en général, c’est à ce moment là que tu fais l’erreur (que la plupart d’entre nous faisons aussi, on te rassure) : tu la rempotes direct. Scandale. Tristesse. (Bon ok on exagère un peu). Pauvre petite chose végétale qui a traversé les serres, les productions, le transport, la jardinerie où tu l’as trouvé, et maintenant tu veux lui changer sa terre… Aïe aïe aïe !

    Pour certaines plantes les plus fragilisées, la chute des feuilles sera alors inévitable… et aller même parfois jusqu’à… la mort (non ça n’arrive pas toujours, mais ça peut arriver) ! L’astuce : laisse-lui le temps de s’adapter à tous ces changements et de s’acclimater à son nouvel environnement. Au minimum une semaine, au meilleur des cas un mois. Alors doucement Callaghan, n’oublie pas que le maître mot du bon jardinier c’est la PATIENCE.

    C’est mieux de rempoter au printemps ? CORRECT ! Le terreau « neuf » (celui que tu sors directement du sac) est gorgé d’engrais pour booster tes plantes. Un plein de vitamines qui concorde parfaitement avec la hausse des températures et le retour de la lumière. Les conditions idéales pour que ça pousse finalement.

    Il ne faut jamais rempoter en hiver ? FAUX ! Même si la plupart des gens (même certains experts en plantes) te diront qu’il « vaut mieux attendre le printemps », rappelle-toi qu’il s’agit de plantes d’intérieur ! Il n’y a pas vraiment de saison pour elles, il fait toujours plus ou moins chaud à l’intérieur, et les plus chanceux d’entre nous ont même des lampes horticoles qui imitent la lumière estivale. Donc si ton Ficus tire la tronche parce qu’il a besoin de place, même en plein mois de décembre, tu peux le rempoter ! (Et soulager ses souffrances).

    Une fois que tu as identifié que ta plante a besoin d’espace et d’une nouvelle jeunesse il est temps de rempoter.

    Voici donc les étapes pour un rempotage réussi :

    • Ton nouveau pot doit avoir un diamètre 20% plus grand que le pot d’origine
    • Bouche le(s) trou(s) de ton pot avec un petit papier et balance bonne couche de billes d’argile d’environ 2 à 5 cm d’épaisseur au fond.
    • Dépote ta plante délicatement, si tu n’y arrives pas à la main il faut sortir l’artillerie lourde pour découper ton pot (ciseaux, sécateur, tronçonneuse).
    • Be careful !! Fais bien attention de ne pas casser la motte de ta plante et démêle les racines avec tes paumes si elles sont trop emmêlées.
    • Place progressivement du terreau au fond (par-dessus les billes) et fait des tests en plaçant ta plante jusqu’à ce que tu arrives à la bonne hauteur.
    • Une fois que c’est ok niveau hauteur, centre ta plante dans son nouveau pot et comble les vides avec du terreau en tassant très légèrement avec les mains. Attention il est très important de ne pas trop tasser, surtout en surface pour ne pas empêcher l’eau de pénétrer.
    • Pour finir arrose délicatement ta plante, en plusieurs fois. Il sera souvent nécessaire de rajouter du terreau au fur et à mesure des arrosages.


    Quand le rempotage est impossible, par exemple pour les plantes volumineuses ou celles dans un grand pot difficile à manipuler, il faut procéder au surfaçage. À l’aide d’une griffe, gratte la surface du pot en faisant bien attention à pas abîmer les racines pour éliminer le maximum de vieux terreau et le remplacer par du terreau tout neuf, tout frais !

    Te voilà désormais rempoteu·se·r de haut vol.

    Les plantes, on ne peut plus s’en passer mais lorsqu’on vit avec un animal de compagnie il est important de choisir des plantes qui ne sont pas toxiques pour lui. Surtout si celui-ci se montre un peu trop curieux ou gourmand et pourrait se laisser tenter par un mâchouillage en règle des feuilles.

    Mais pas de panique ! La toxicité des plantes est variable selon la variété de la plante et la plupart du temps, l’intoxication reste minime. En réalité, les animaux ingèrent généralement de faibles quantités, ne trouvent pas le goût à leur convenance et s’arrêtent spontanément (comme nous quand on n’aime pas bien le goût d’un aliment finalement).

    Il est difficile de surveiller constamment nos amis à quatre pattes adorés, donc voici quelques conseils pour éviter qu’ils ne s’approchent trop de tes précieuses plantes :

    • Premièrement ne le laisse pas mâchouiller tes plantes, dès que tu le vois faire n’hésite pas à lui faire comprendre que c’est interdit.
    • Essaye le plus possible de placer tes plantes hors de sa portée (oui on sait les chats ça grimpe partout…)
    • Investissez dans quelque chose qu’il pourra mâchouiller (de l’herbe a chat par exemple), ça pourra aider à détourner son attention et ses canines de vos si jolies feuilles.
    Et si jamais, ton cher ami a commis l’irréparable (c’est-à-dire, grignoter tes plantes vertes), il faut réagir vite et observer les premiers symptômes : gonflements, œdèmes, irritations ou saignements. Si tu n’observes aucun de ces symptômes, n’hésite pas à simplement rincer abondamment la zone de contact. Et si en revanche tu en observes fonce chez le vétérinaire et donne-lui le plus d’information possible sur la plante ingérée par ton animal.

    Pour t’aider dans ta quête de la plante parfaite jeune Padawan, voici une liste officielle (non-exhaustive) des plantes NON-TOXIQUES pour vos animaux de compagnie – publiée par L’ASPCA (Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux).

    Mais ATTENTION ! On précise “plantes non-toxiques” NE VEUT PAS DIRE comestibles ! Les plantes d’intérieur ne font pas partie du régime alimentaire des animaux domestiques. 2, 3 feuilles croquées, ça passe. Une salade de Peperomia dans la gamelle c’est PROSCRIT. “Non-toxiques” ne veut pas non plus dire sans effet secondaire. Évidemment, il n’y a aucun risque de mortalité 💀 de paralysie, ou autre lourde conséquence. En revanche, des troubles digestifs qui durent la semaine ne sont pas impossibles…

    Les mises en garde étant faites, voici la liste des plantes non-toxiques pour vos chats et chiens :
    • Tous les Aeschynanthus
    • Aloe retusa
    • Calathea lancifolia
    • Chamaedorea elegans
    • Chlorophytum comosum
    • Cordyline rubra
    • Coriandre
    • Echeveria glauca
    • Fatsia japonica
    • Tous les Haworthia
    • Howea forsteriana
    • Hoya carnosa
    • Hoya publcalyx
    • Hypoestes phyllostachya
    • Musa acuminata
    • Nephrolepis cordifolia
    • Nephrolepis exaltata ‘Bostoniensis’
    • Tous les Peperomia
    • Rhipsalis cassutha
    • Tradescantia fluminensis
    PS : la science évolue, les botanistes changent leurs méthodes, et certaines études sont relancées, pour toujours plus de précision. Cette liste est susceptible de s’agrandir, ou de changer. STAY FICUS !

    QUE SE PASSE-T-IL ?

    Ça fait quelque jours que tu observes des petites bêtes volantes chez toi, et pourtant tu n’as pas laissé de fruits trop mûrs dans les parages ? Tu t’approches de ta plante et là, ALERTE À L’ENVAHISSEUR ! Ça grouille dans ton terreau.

    Ces petits moucherons sont ce qu’on appelle des sciarides ou moucherons de terreau. Ils sont très friands d’humidité et de chaleur. Tellement qu’ils pondent leurs œufs directement dans le terreau. Si d’apparence, un moucheron peut paraitre inoffensif, prends garde, car ils peuvent aussi devenir nocifs pour ta plante adorée : une fois éclos les larves peuvent grignoter les racines.

    Mais ne t’inquiète pas, il existe des astuces pour t’en débarrasser.

    La guerre est déclarée ! Tout d’abord il faut tuer les larves des moucherons déjà présentes dans la terre. Pour ce faire, il va falloir que tu laisses le terreau de ta plante s’assécher (au moins les cinq premiers centimètres), en arrêtant d’arroser ta plante pendant quelques jours. Le terreau ne sera donc plus une terre d’accueil pour les larves et les moucherons qui souhaitent pondre.

    Si le terreau de ta plante semble être infesté de ces petites larves, c’est le bon moment pour la rempoter dans un terreau tout beau tout neuf et être sûr d’éliminer complètement le problème !

    Et pour finir, pour éviter que les moucherons ne reviennent, tu peux disposer en surface du terreau des billes d’argile, du gravier, du sable ou même du marc de café qui a un effet répulsif sur ces petites bestioles !


    Tes plantes se déplument et tu commences à paniquer ? Mais comment expliquer la chute des feuilles de tes plantes ? Eh bien, il y a plusieurs facteurs : cela peut être un signe d’un manque ou d’un excès d’arrosage ou bien d’une atmosphère trop sèche.

    Pour éviter que ça ne se (re)produise, tu peux commencer par augmenter l’humidité de l’air autour de ta plante, en posant le pot sur un lit de gravillons ou de billes d’argile humides et en vaporisant le feuillage de ta plante.

    Veilles aussi à bien arroser et de façon régulière ta plante, sans excès mais en humidifiant suffisamment la motte. Si jamais tu as trop arrosé ta plante, assure-toi qu’il n’y a pas d’eau stagnante dans le fond du pot ou de la coupelle et laisse bien le terreau sécher pendant 8 à 10 jours avant d’arroser à nouveau.


    Le mot botanique à retenir : SÉNESCENCE

    Dans le langage commun, on appelle ça le « jaunissement des feuilles ». Mais le vrai mot scientifique pour ça, c’est la sénescence (encore une fois, quand tu battras tout le monde au Trivial Pursuit, tu nous remercieras !).

    La sénescence, c’est l’arrêt irréversible du cycle cellulaire qui entraine un processus de vieillissement (oui, oui comme nous, ta plante vieillit).

    Comment l’arrêter ? Désolé mais tu ne peux pas (ça se saurait si on pouvait arrêter le vieillissement…). La sénescence des feuilles est génétiquement programmée. C’est la dernière étape du développement des feuilles d’un végétal Elle peut se mettre en marche lors d’épisodes de stress, comme :

    • Un changement de climat (pendant le passage à l’automne par exemple, période pendant laquelle les arbres perdent naturellement leurs feuilles)
    • Une trop longue période de sécheresse Une gelée, un coup de froid, etc…
    • Un trop plein d’eau
    • Et d’autres facteurs, en général environnementaux.
    Mais pourquoi alors les feuilles deviennent jaunes lorsqu’elles meurent ? Tout simplement parce que la sénescence entraîne la destruction de la chlorophylle qui est un pigment de couleur verte. Active, elle prend le dessus sur les autres pigments. Mais lorsqu’elle meurt, les autres pigments se dévoilent, comme le carotène (pigment jaune orangé) ou le xantophylle (jaune).

    Mais pas de panique ! La sénescence est naturelle et souvent un moyen pour ta plante de se débarrasser de certains organes pour les renouveler par la suite.

    Dégoût, effroi, il y a de la moisissure à la surface de ton terreau.

    Deux raisons peuvent l’expliquer :

    • Raison n°1 : C’est juste la terre de ta plante qui a séché trop lentement (souvent le cas en hiver). Il te suffit de gratter un peu la surface pour qu’elle disparaisse.
    • Raison n°2 : Plus compliqué, c’est toute ta plante qui moisie de l’intérieur. Pourquoi ? Il est fort probable que l’eau ne s’écoule pas correctement, qu’elle stagne et créée de la moisissure. Souvent en cause, nos pires ennemies : les pots sans trous (oui, ces scélérats existent bel et bien). Pour y remédier il n’y a pas 20 milles solutions, soit tu rempotes ta plante avec un pot troué, soit tu sors l’artillerie lourde et tu perces ton pot.
    NB : Il est possible que tu trouves régulièrement des traces blanches à la surface de ton pot. Il ne s’agit pas de moisissure, mais simplement du calcaire présent dans l’eau qui remonte en surface.

    Les feuilles de tes plantes arborent des taches inhabituelles ? On se calme, on respire un grand coup, tout va bien se passer. Cette détérioration peut venir de plusieurs facteurs.

    Premièrement, si les tâches sont brunes, entourées d’un halo jaune, et les feuilles se détériorent rapidement, c’est un champignon.

    Si les taches sont jaunes puis brunes, ont un aspect huileux ou d’une cloque c’est une bactérie.

    La solution : enrayer le processus ma foi ! Pour éviter que ça ne se propage sur toute ta plante et aux plantes environnantes, tout d’abord isole ta plante, enlève toutes les feuilles infectées, augmente la circulation de l’air autour de la plante et évite de mouiller les feuilles saines. Veille également à éviter les variations brutales d’humidité et de températures autour de tes plantes fragilisées.

    Tout devrait bien se passer après ça.


    Quand l'été arrive, les plantes se réjouissent enfin des longues journées lumineuses et poussent plus vite et pour les plus chanceux d’entre nous, font naître de jolies fleurs (et oui nous ne sommes pas tous égaux dans la floraison.

    Mais l’été, c’est aussi la chaleur et la sécheresse… Avec ces deux facteurs combinés, ce sont les parasites qui se réjouissent aussi. Araignées rouges, cochenilles, thrips… nous sommes nombreux à nous battre sans relâche contre ces voleurs de sève ! Alors comment s’en débarrasser une bonne fois pour toutes ?

    L’astuce (naturelle) de grand-mère : dans 1L d’eau on mélange :

    • 1 c.a.s de savon noir liquide (ou de liquide vaisselle, bio de préférence)
    • 1 c.a.s de l’huile végétale de votre choix
    • 1 c.a.s d’alcool à 90 (optionnel)
    On verse le tout dans un vaporisateur, et on asperge sans modération les feuilles, le dessous des feuilles, les tiges, et le substrat en surface. On répète l’opération 2 fois par jour, et rince un bon coup au bout d’une semaine de traitement. N’hésite pas à recommencer jusqu’à ce que tu ne vois plus aucun parasite.

    Notre conseil : nettoie bien les pots et les coupelles également ! Et surtout, isole les plantes à traiter afin que l’attaque ne s’étende pas sur les autres plantes de ta collection ! Mais comme on dit, mieux prévenir que guérir ! Alors voici comment les éviter :
    • Avec l’humidité pardi ! L’eau fait fuir les parasites, alors n’hésite pas à vaporiser tes plantes régulièrement.
    • Avec les coccinelles ! Et oui, les fameuses “bête à bon Dieu” sont le moyen le plus naturel de lutter contre les parasites et en particulier les cochenilles car elles en raffolent !
    Enfin, petit conseil des familles : n’hésite pas à bien nettoyer ton intérieur. La poussière assèche l’air ambiant et donc attire les acariens. Une bonne raison de se motiver pour faire le ménage.


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